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Une princesse saoudienne dénonce …

La princesse saoudienne Fahda bint Saoud dénonçant les dérives perverses du Nouvel Ordre Mondial

« Les signes que nous voyons aujourd’hui dans le monde sont devenus plus clairs [Nouvel Ordre Mondial], avec la débauche qui se répand ouvertement en Occident alors qu’interdite initialement dans les religions révélées, avec le monde oriental qui suit aveuglement en autorisant la perversité, et que cette dérive, étudiée dans les écoles, soit considérée comme étant un comportement tout à fait normal dans les sociétés, et que toute personne s’y opposant soit sanctionnée.

Mais aussi que la femme soit écartée de ce pour quoi elle fut créée, écartée de son entourage familial, et que ses propres enfants soient abandonnés à des conceptions louches d’un monde qu’ils ne voient qu’à travers internet, des conceptions qui les écartent de leur religion, de leurs valeurs, et de leur nature, afin d’avoir par la suite un certain contrôle dans un monde futur.

Ce livre fut publié en 1990, et nous voyons aujourd’hui sa mise en œuvre. L’Islam demeurera peu importe tous leurs plans, ceci car Allah pureté à Lui et élevé soit-Il nous l’a promis afin de nous préserver. »

[Traduction des deux tweets]

 

Reprenant et commentant un passage du livre The New World Order de l’auteur américain Anthony Ralph Epperson :

« Ce livre maçonnique dit que dans le futur, le mariage homosexuel sera légalisé, autorisé et toléré. Qu’il ne sera pas permis aux parents d’élever leurs enfants, mais sous contrôle de l’État. Que les femmes seront occupées et fatiguées par le travail, et ainsi ne leur permettant pas d’être des mères au foyer. Que le divorce sera grandement facilité, et que le mariage monogame sera progressivement délaissé.

La religion :

La religion sera interdite, et les fidèles seront soit écartés ou emprisonnés. Il y aura une nouvelle religion qui sera le culte de l’homme et de sa raison, et tout le monde se tournera vers la nouvelle religion.

Le livre fut publié en 1990, et ce qui est surprenant c’est que tout cela se déroule sous nos yeux sans que nous en ayons cerné l’origine. Qu’avons-nous donc fait pour y faire face ? »

[Traduction de la note intégrée en photo dans le 1er tweet]

Extrait du site : http://www.arabie-saoudite.net/2019/04/11/la-princesse-saoudienne-fahda-bint-saoud-denoncant-les-derives-perverses-du-nouvel-ordre-mondial/

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L’imam ibn Hajar et le juif

Histoire du juif avec Ibn Hajar :

« Un jour où Ibn Hajar le grand juge d’Egypte, le savant, le Hafidh, se rendait à son lieu de travail sur un chariot tiré par des bêtes, -chevaux ou mulets- accompagné d’une escorte. Il passa devant un juif vendeur d’huile -les vendeurs d’huile ont une apparence négligée et des vêtements sales-. Celui-ci arrêta le convoi d’ibn Hajar et lui dit :

_Votre Prophète dit : « Ce bas monde est la prison du croyant et le paradis du mécréant ? » Tu es le Qadi des Qadi (juges) d’Egypte , tu as le privilège d’être accompagné par tout ce cortège et jouis de toute cette aisance. Tandis que moi, je suis dans la peine et la misère. »

(sous entendant par cette description que : « je suis donc plus proche du croyant et toi du mécréant »)

Ibn Hajar répondit (avec sagesse et perspicacité) :  » Certes, je mène une vie de confort et d’aisance, mais par rapport aux bienfaits du Paradis, cette vie est une prison. Certes, tu vis dans la misère, mais en comparaison de l’Enfer et des châtiments, on peut dire que là tu es dans un paradis. »

Le juif s’arrêta convaincu par ses propos et attesta : « J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu ‘Allah (ashhadou an laa ilaha illa Allah) et j’atteste que MuHammad est le Messager d’Allah (wa ashhadou anna Muhammadan rasoulAllah) et par cela il se converti a l’Islam. »

(Récit raconté par sheikh MuHammad ibn SaliH al ‘Uthaymine dans le livre « kitab l-ilm » page 45-46 dans la version arabe, –dont la numérotation de page peut varier d’une édition à l’autre.)

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Les différents groupes d’al morji’a

Les différents groupes et catégories de morji’a et leurs paroles concernant la Foi

Sheikh SaliH Fawzan Al Fawzan
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Les Morji’a se divisent en quatre catégories :

Première catégorie :
Ceux qui prétendent que la Foi consiste à prendre connaissance de celle-ci tout simplement, même s’ils ne la déclarent pas véridique. *

*Note : [la croyance des Morji’a purs au sujet de la foi, est que la foi n’est que le fait de connaître. C’est à dire que c’est le seul fait de connaître le Seigneur dans son cœur, quiconque connaît son Seigneur dans son cœur alors c’est un croyant (selon eux et les principes donc de leur secte égarée), et la mécréance n’arrive que par le fait d’ignorer son Seigneur dans son cœur. Et pour cette raison, les savants ont considéré que cette secte a pour croyance, donc, qu’Iblîs (sheytan) est croyant, car il connaît son Seigneur, Allah a dit :

« Iblis dit Ô mon Seigneur, accorde-moi un délai jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » (Sourate 15 verset 36)

Et pharaon serait lui aussi un croyant, car il connaît son Seigneur dans son cœur, Allah ta‘âlâ a dit au sujet de son peuple :

« Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude. Regarde donc ce qu’il est advenu des corrupteurs. » (sourate 27 verset 14) alors qu’il est évident que ces 2 là, sheytan et pharaon sont bien des non croyants]
Ce sont les paroles des Jahmiya – Djahmites et ce sont les plus mauvaises et les plus détestables paroles qu’il soit, cela ne revient qu’à renier Allah ‘aza wa jal car les premiers associateurs, Pharaon, Hâmân, Coré et Ibliss, tous reconnaissaient [bien évidement] Allah de par leurs cœurs cependant, dés lors où ils ne l’ont pas prononcé de par leurs langues, n’ont pas déclaré véridique de par leurs cœurs et ne l’ont pas mis en application de par leurs gestes, cette connaissance ne leurs a pas été d’une grande utilité.
Deuxième catégorie :
Ceux qui ont prétendu que la Foi consiste à la déclaré véridique que par le cœur uniquement. Ce sont les paroles des Asha’ira – Ash’arites et elles sont également incorrectes puise que les mécréants reconnaissent la véracité de par leurs cœurs et savent que le Coran est véridique et que les messagers sont véridiques, les juifs et les chrétiens ont bien connaissance de cela : « Ceux à qui Nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d’entre eux cache la vérité, alors qu’ils la savent ! » [Al Baqara – 146] et ils le déclarent de par leurs cœurs.

Allah ta’ala dit des associateurs : « Nous savons qu’en vérité ce qu’ils disent te chagrine. Or, vraiment ils ne croient pas que tu es menteur, mais ce sont les versets (le Coran) d’Allah, que les injustes renient. » [Al An’am – 33], ceux-là ne l’ont pas prononcé de par leurs [langues] et ne l’ont pas mis en application de par leurs gestes, bien qu’ils l’ont déclaré véridique de par leurs cœurs et donc, cela ne fait pas d’eux des croyants.
Troisième catégorie :
Ce sont les paroles de la secte qui s’oppose aux Asha’ ira – Ash’arites qui se nomme Al Karamiya – Karamites et prétend que la Foi consiste à la prononciation de celle-ci par la [langue], même si elle n’est pas encore encré dans leurs cœurs. Il ne fait aucun doute, que ces paroles sont incorrects car les hypocrites dont le dessein est certes, au plus bas fond du Feu, témoignent également qu’il n’y a pas de divinité [en droit d’être adorée] si ce n’est Allah « LA ILAHA ILA ALLAH » et Muhammad est le Messager d’Allah « WA ANA MUHAMMAD RASSOUL ALLAH » de par leur [langue] et le mettent en application de par leurs gestes sauf qu’ils n’y croient pas [fermement] et ne le déclarent pas véridique de par leurs cœurs comme Allah nous l’a révélé : « Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent: « Nous attestons que tu es certes le Messager d’Allah »; Allah sait que tu es vraiment Son messager; et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs.* Ils prennent leurs serments pour bouclier et obstruent le chemin d’Allah. Quelles mauvaises choses que ce qu’ils faisaient ! » [Al Mounafiqoun – 1/2]

Allah soubhanahou oua ta’ala : « …Ils disent avec leurs langues ce qui n’est pas dans leurs cœurs. » [Al Fath – 11]
Quatrième catégorie :
Ce sont les paroles des juristes Morji’a « fouqaha », cependant, ils représentent la tendance qui comporte le moins de virulence en ce qui concerne al Irja’ et prétendent que le Foi consiste à croire par le cœur, la manifester par la langue seulement sans pour autant que cela n’implique l’introduction des bonnes œuvres (bonnes ou mauvaises) dans celle-ci. Certes, ce sont les paroles des juristes Morji’a, mais elles ne sont pas correctes finalement car il ne peut y avoir de Foi sans manifester les bonnes œuvres.

Source : http://www.sahab.net

Traduction rapprochée : Ibn Hamza et je l’ai complété par une note et des modifications de présentation.

http://alminhadj.fr/modules/news/article.php?storyid=127

 

Parole forte d’Ibn ul Qayyim :

Il a cité un long chapitre qui explique la croyance des Morji’a pures dans son livre « Al Kâfya ach-châfiya » ,où il dit :

« Il a caché cela pendant un temps, puis il a montré au grand jour que sa croyance est le seul fait de connaître son Seigneur dans son cœur, et que s’il fait les actes blasphématoires malgré cela, cela n’a aucun impacte sur sa foi, s’il insulte Allah, ou insulte le messager (qu’Allah prie sur lui et le salue), ou insulte l’islam, ou tue les prophètes, et les bienfaiteurs, et détruit les mosquées, et qu’il fait toute les mauvaises choses, et bien il ne devient pas mécréant aussi longtemps qu’il connaît son Seigneur dans son cœur, et ceci est la plus corrompue des paroles dans la définition de la foi ! Et c’est le dire de Abou al Houssayn As-Sâlihî, faisant parti de la secte des qadarites. »

Et combien malheureusement de personnes de nos jours adoptent les propos d’une de ces catégories, en pensant être souple, compréhensif, modéré, ne voulant pas juger, ou se déclarant musulman de culture, d’héritage voir d’origine et que le seul fait de dire je crois en Allah sans rien en connaître de Lui, de Sa Religion et de Son Prophète, ni rien faire en terme d’adoration, feraient donc d’eux de pur(e)s croyant(e)s musulman(e)s, et que rien ne les expulserait de la Foi…

Et bizarrement à l’opposé, en contraste total, une partie assez nombreuses de ces mêmes personnes arrivent à rendre non-musulman certaines personnes pour des péchés en dessous de la mécréance et du polythéisme, parmi les gens de la Foi pour des erreurs plus ou moins grave, MAIS eux (les accusés) connaissant par la coeur, attestant par la langue et appliquant par les membres leur Foi… le monde à l’envers.

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Parole de sheikh al ‘Uthaymine sur les révoltes et les gouverneurs

Question : Si un groupe de gens aujourd’hui se révoltait contre certains gouverneurs/dirigeants actuels devrions-nous les excommunier (faire leur takfir) ?

Sheikh al ‘Uthaymine : Dans la plupart des cas les gens qui font ces révoltes sont des bugha (rebelles) cela car la majorité des gouverneurs dans la communauté islamique méritent que l’on se révolte contre eux en raison de leur grande perversité/désobéissance (envers Allah).

j’entend par là que les gens qui se révoltent contre eux ont en leur faveur une interprétation des textes (ta’wil) car ses gouverneurs sont dans la perversité, dans la grave désobéissance, et ils jugent/rendent licite ce qu’Allah a interdit/prohibé et certains d’entre eux leur mécréance est peut-être même évidente du fait qu’ils ont jeté l’islam derrière leur dos et prit comme référence pour juger/diriger leur pays autre que l’islam.

(traduction de l’audio par le frère étudiant en science religieuse Rajab ibn ‘Abdillah)

P.S : pour les adeptes de la négation de tels propos de manière aveugle, je cite ici (voir le lien youtube ci-dessous) un argument évident, le propos de Sheikh Rabî’ Al Madkhali :

« A l’exception des dirigeants de ce pays – le Royaume d’Arabie saoudite -, tous les dirigeants des terres d’Islam sont aujourd’hui soit des (Chiites) Rafidites, soit des (Chiites) Batinites, soit des laïques ! Tous ne respectent ni la croyance de l’Islam ni sa législation !»

[https://www.youtube.com/watch?v=sVVB4xv1pkE].

 

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De la zaouïa maraboutique à celle politique

Malik Bennabi (penseur algérien 1905-1973) a écrit :

« [..] Cela signifie que nous n’étions pas encore guéris en 1936, puisque la zaouïa politique a pu être édifiée sur les ruines de la zaouïa maraboutique. Cela signifie que notre âme n’avait pas encore rompu le cercle magique qui l’enferme depuis la décadence musulmane.

Ainsi, l’idole nous séduisait encore et séduisait même ceux qui l’avaient détruite dans sa forme maraboutique.

[..]

Le virus politique a succédé au virus maraboutique ; le peuple, qui voulait des amulettes et des saintes baraka, veut à présent des bulletins de vote et des sièges. Il veut ceci dans le même esprit qu’il voulait cela, avec le même fanatisme, sans le moindre sens critique, sans le moindre effort de transformation de son âme et de son milieu.

[..]

Il y a quelques mois, dans une manifestation estudiantine, un jeune intellectuel algérien s’époumona à crier, cependant que certains l’applaudissaient : « Nous voulons nos droits même avec notre crasse et notre ignorance ! »

Hélas ! Rien n’est pire que l’ignorance quand elle se farde de science et prend la parole. L’ignorance tout court, l’ignorance du peuple est moins dangereuse : comme une plaie fraîche, on peut la guérir. Mais l’ignorance savante est intelligente, elle est sourde et prétentieuse comme chez ce « jeune penseur » qui croit aux droits dans l’ignorance et la crasse.

Dès lors, avec une pareille mentalité, c’était la marche en arrière, le retour à la nuit, la dispersion des efforts et, si nécessaire, la zerda de l’élite était, en somme, une inauguration dont la direction des « affaires indigènes » a tiré tout le profit en tuant le Congrès, en dissociant les ‘Ulamas, en sapant la base doctrinale du mouvement algérien. Celui-ci n’avait plus désormais à sa tête une idée, al islaH (la réforme), mais des idoles. Ce qui importe, ce n’est pas telle forme, mais tel fond. Ce n’est pas tant la dévotion pour la kouba*, mais la dévotion aveugle quelle qu’elle soit. Ce n’est pas le maraboutisme, mais l’esprit maraboutique avec sa crédulité et sa puérilité émerveillée ; ce n’est pas le nom d’une idole, mais l’emprise de l’idolâtrie, c’est notre inclination à la magie des mots, au miracle des droits dans la crasse et l’ignorance, dans l’anarchie morale et la perversion des moeurs, avec des enfants sans vocation et sans profession. »

*La kouba est un édifice blanchi à la chaux et couvert en coupole, tombeau d’un personnage vénéré improprement appelé marabout, saint, wali… (tout cela étant interdit en islam, on ne construit pas sur les tombes peut importe qui est le défunt, et on n’adore pas de tombe, on n’invoque pas son occupant, peu importe encore qui il est, un prophète, un saint…)

(Extrait du livre « Les conditions de la Renaissance » de Malik Bennabi Edition Tawhid)

 

 

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« Ils ont pris leur moines et leurs rabbins comme divinité en dehors d’Allah »

Chapitre 69 page 335 du livre « jami’ bayan al ‘ilm wa faDlihi » de l’imam ibn abd l Barr.

Chapitre : l’abus du suivisme aveugle, son interdiction et la différence entre le taqlid et l’itiba’ :

Allah a condamné à plusieurs reprises le suivi aveugle dans Son Livre :

اتَّخَذُواْ أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَابًا مِّن دُونِ اللّهِ

« Ils ont pris leurs moines et leurs rabbins comme divinité en dehors d’Allah » (sourate at-tawbah verset 31)

– il a été rapporté par Houdeyfah raDiyah Allahu ‘anhou et d’autres : « ils ne les adoraient pas mais lorsqu’ils leur disaient que tel chose était interdite et que tel chose était autorisée, ils les suivaient. » [authentique]

– ‘Adiy ibn Hatim a dit : « je me suis dirigé vers le prophète  en portant une croix autour du cou, il me dit alors : ô ‘Adiy ibn Hâtim ! retire cette amulette de ton cou !
Lorsque je suis arrivé devant lui, je l’ai entendu réciter : 
« Ils ont pris leur moines et leurs rabbins comme divinité en dehors d’Allah ».
Je lui est dit : Ô Messager d’Allah ! Nous ne les prenions pas comme divinité en dehors d’Allah!
Il  dit : bien sûr que Si ! Ne vous autorisaient-ils pas ce qu’Allah avait interdit, et vous les suiviez dans celas, et vice et versa ?
Je répondis : oui !
Il dit : Et bien, c’est en cela votre adoration !
 » (Hadith bon rapporté par at-tirmidhi, authentifié par abou al-Achbal, et al-Albani [silsilat sahihat, hadith 3293])

– al-wârath ibn Soufian rapporte : Qâsim ibn Adbagh a dit : ibn WaddâH a dit : Youssouf ibn ‘Adiyy a dit : abou al-Ahwass a dit : d’après Atâ ibn Saïb : d’après abi al Bakhtaliyy au sujet de la parole d’Allah ta’âla :  « Ils ont pris leurs moines et leurs rabbins comme divinité en dehors d’Allah », il a dit :
« S’ils leur avaient demandé de les adorer en dehors d’Allah ils ne l’auraient pas fait, par contre, ils leur ont donné un ordre en déclarant licite ce qu‘Allah avait déclaré illicite et illicite ce que Allah avait déclaré licite, ils ont obéi et c’est là que se trouve leur adoration. »

– Qâsim ibn Adbagh a dit : ibn WaddâH a dit : Mousa bni mou’awiya a dit : Wakî’ a dit : Soufian et A’mach nous ont dit : d’après Habîb ibn abî Thâbit : d’après abî al Bakhtaliyy qui a dit : Houdeyfah a été interrogé au sujet du verset :  « Ils ont pris leur moines et leurs rabbins comme divinité en dehors d’Allah », est ce qu’ils les adoraient réellement? Il répondit : « Non, ils leur rendaient le licite illicite et eux faisaient de même, et ils leur rendaient l’illicite licite et eux faisaient de même. ».
Et Allah a dit :

وَكَذَلِكَ مَا أَرْسَلْنَا مِن قَبْلِكَ فِي قَرْيَةٍ مِّن نَّذِيرٍ إِلَّا قَالَ مُتْرَفُوهَا إِنَّا وَجَدْنَا آبَاءنَا عَلَى أُمَّةٍ وَإِنَّا عَلَى آثَارِهِم مُّقْتَدُونَ

قَالَ أَوَلَوْ جِئْتُكُم بِأَهْدَى مِمَّا وَجَدتُّمْ عَلَيْهِ آبَاءكُمْ قَالُوا إِنَّا بِمَا أُرْسِلْتُم بِهِ كَافِرُونَ

« Et c’ est ainsi que Nous n’ avons pas envoyé avant toi d’ avertisseur en une cité, sans que ses gens aisés n’ aient dit: « Nous avons trouvé nos ancêtres sur une religion et nous suivons leurs traces ». Il dit: « Même si je viens à vous avec une meilleure direction que celle sur laquelle vous avez trouvé vos ancêtres? » » (sourate az-Zoukhrouf verset 23-24)

il leur a interdit de copier leurs ancêtres et leur a demandé d’accepter la guidée. Ils ont répondu :

وَمَا أَرْسَلْنَا فِي قَرْيَةٍ مِّن نَّذِيرٍ إِلَّا قَالَ مُتْرَفُوهَا إِنَّا بِمَا أُرْسِلْتُم بِهِ كَافِرُونَ

« Nous ne croyons pas au message avec lequel vous êtes envoyés » (sourate Saba verset 34)

 Et de la même manière, Allah a dit :

إِنَّ شَرَّ الدَّوَابَّ عِندَ اللّهِ الصُّمُّ الْبُكْمُ الَّذِينَ لاَ يَعْقِلُونَ

«Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont, (en vérité,) les sourds-muets qui ne raisonnent pas. » (sourate al Anfal verset 22), et il a dit :

إِذْ تَبَرَّأَ الَّذِينَ اتُّبِعُواْ مِنَ الَّذِينَ اتَّبَعُواْ وَرَأَوُاْ الْعَذَابَ وَتَقَطَّعَتْ بِهِمُ الأَسْبَابُ

وَقَالَ الَّذِينَ اتَّبَعُواْ لَوْ أَنَّ لَنَا كَرَّةً فَنَتَبَرَّأَ مِنْهُمْ كَمَا تَبَرَّؤُواْ مِنَّا كَذَلِكَ يُرِيهِمُ اللّهُ أَعْمَالَهُمْ حَسَرَاتٍ عَلَيْهِمْ وَمَا هُم بِخَارِجِينَ مِنَ النَّارِ

« Quand les meneurs désavoueront les suiveurs à la vue du châtiment, les liens entre eux seront bien brisés ! Et les suiveurs diront: « Ah! Si un retour nous était possible! Alors nous les désavouerions comme ils nous ont désavoués! » – Ainsi Allah leur montra leurs actions; source de remords pour eux; mais ils ne pourront pas sortir du Feu. » (sourate al Baqara versets 166-167) 

Allah a dit en dénigrant les mécréants :

إِذْ قَالَ لِأَبِيهِ وَقَوْمِهِ مَا هَذِهِ التَّمَاثِيلُ الَّتِي أَنتُمْ لَهَا عَاكِفُونَ

قَالُوا وَجَدْنَا آبَاءنَا لَهَا عَابِدِينَ

« Quand il dit à son père et à son peuple: « Que sont ces statues auxquelles vous vous attachez? » ils dirent: « Nous avons trouvé nos ancêtres les adorant« . » (sourate al Anbiya versets 52-53)

Et il a dit :

وَقَالُوا رَبَّنَا إِنَّا أَطَعْنَا سَادَتَنَا وَكُبَرَاءنَا فَأَضَلُّونَا السَّبِيلَا

 « Et ils dirent: « Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C’est donc eux qui nous ont égarés du Sentier. » ( sourate al Ahzab verset 67)

Le coran est plein d’exemples comme cela au sujet de l’interdiction de copier les pères et les meneurs.

Les savants se sont donc appuyés sur ce verset pour rendre l’imitation interdite. Et le fait que ce verset vise des gens qui ont commis des actes de mécréance n’affaiblit en rien l’argumentation, car la comparaison ne se fait pas au niveau de la croyance des uns ou de la mécréance des autres mais la comparaison se situe plutôt entre les deux imitations que l’imitateur a fait sans preuve. Une personne qui imite et commet un acte de mécréance, ou bien une personne qui imite et commet un pêché, ou bien une autre qui imite dans un domaine qui concerne une affaire de ce monde puis se trompe de direction, chacun d’entre eux sera blâmé parce qu’ils ont copié sans preuve, car toutes ces imitations se ressemblent, même si la gravité de leurs conséquences diffèrent d’une personne à l’autre.

 

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Le dieu des philosophes est-il le Dieu des Prophètes ?

« Il est vrai que nous trouvons dans la sounnah des paroles prophètiques qui laissent entendre l’existence indépendante de certains « concepts » dans l’Au-delà. C’est le cas notamment de la « mort » : dans cette vie terrestre, il ne s’agit que d’un concept abstrait qui sert à décrire l’arrêt des fonctions vitales chez un individu, mais un hadith rapporté par al Boukhari affirme que la « mort » personnifiée en un bélier sera amenée au Jour du Jugement pour être « immolée ». Ce sera « la mort de la mort », car tous les individus seront désormais éternels soit au Paradis, soit en Enfer. Il existe d’autres hadith similaires sur l’Au-delà et le supplice de la tombe, où certains individus « rencontreront » leurs bonnes actions sous la forme d’un personnage lumineux, ou inversement ils rencontreront leurs mauvaises actions sous la forme d’un personnage hideux. Il semble donc que certains aspects de l’idéalisme soient validés par la sounnah puisque certains concepts ont une existence propre dans une réalité supérieur (Jour du Jugement) ou parallèle (tombe). Cependant, la théorie néoplatonicienne décrit par ailleurs le concept de « Bien » comme étant le principe supérieur qui dirige toutes les autres idées. Ce concept « Bien » est assimilé à Dieu par certains philosophes ou rationalistes extrémistes. Cette conception est catégoriquement réfuté par l’Islam qui donne à Allah des attributs spécifiques. C’est précisément ce point qui marque la ligne de fracture entre les tendances rationalistes et les tendances traditionnalistes.

Si Ibn taymiyyah livre une critique aussi radicale de la théorie des idées, c’est aussi parce qu’il estime qu’elle est à l’origine de toutes déviances et que ses implications vont bien au-delà de ce qu’il n’y parait. En effet, l’autre conséquence, en terme idéologiques, de la vision platonicienne est une définition du divin sensiblement différente de celle que l’on retrouve dans la tradition abrahamique. En un mot, le Dieu de Platon et des philosophes Grecs n’est pas le Dieu des religions révélés et des Prophètes. Ceux qui, juifs d’abord, puis chrétiens et enfin musulmans tentèrent de concilier les deux traditions platonicienne et abrahamique, insistaient sur le monothéisme apparent de la philosophie greque, en essayant de maintenir l’illusion que le dieu platonicien et le Dieu monothéiste ne font qu’un. Il est vrai que dans le Timée, Platon évoque un dieu créateur du monde que l’on pourrait vaguement rapprocher du Dieu de la Bible et du Coran. Mais en réalité, le Dieu des philosophes n’est pas celui de Moïse, Jesus ou Muhammad, mais le Logos, un dieu impersonnel réduit à un simple concept, trônant au dessus des idées. Car si on remonte aux origines lointaines de l’idéalisme platonicien, aux traditions idolâtriques et gnostiques qui lui ont donné naissance, on retrouve la distinction entre le Logos et le Démiurge. Dans leur vision, le Dieu monothéiste créateur des cieux et de la terre doté des noms et attributs n’est que le Dieu du monde matériel et visible. Et puisque les idées sont supérieures au réel, ils estiment que la divinité supérieure n’est autre que le Logos, le concept dans sa pure abstraction. Chez Platon, il y a donc d’un côté le Dieu créateur de l’univers, maitre du monde matériel,qui façonna le monde à l’image d’un modèle antérieur et préexistant qui est le monde des idées, tel que décrit ici dans le Timée :

« Quand le père qui l’avait engendré s’aperçut que le monde qu’il avait formé à l’image des dieux éternels se mouvait et vivait, il en fut ravi et, dans sa joie, il pensa à le rendre encore plus semblable à son modèle. »

Ce Dieu créateur est, selon Platon, inférieur, « à l’idée du Bien » maitre du monde supérieur des idées, qui a produit la Réalité par émanations et se fait connaître par le processus inverse de la dialectique, décrit dans cet extrait de la République :

« Pour moi telle est mon opinion : dans le monde intelligible l’idée du Bien est perçue la dernière et avec peine, mais on ne la peut percevoir sans conclure qu’elle est la cause de tout ce qu’il y a de droit et de beau en toute chose ; qu’elle a, dans le monde visible, engendré la lumière et le souverain de la lumière ; que, dans le monde intelligible, c’est elle même qui est souveraine et dispense la vérité et l’intelligence ».

Cette distinction entre le dieu de la philosophie et le Créateur, est de ce fait inséparable de la théorie des idées. On comprend maintenant pourquoi les prophètes dans le Coran précisent systématiquement à leurs peuples que le Dieu qu’ils adorent est « Celui qui créa les cieux et la terre », ou pourquoi le Coran précise que le Dieu des musulmans est « Celui qui a crée » :

« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé » (sourate al ‘Alaq verset 1)

Dans le seconde épître, Ibn taymiyya revient d’ailleurs sur le concept d’unicité divine (tawhid) en montrant que le vrai monothéisme ne consiste pas seulement à reconnaître un Dieu créateur, car même les païens reconnaissaient à Allah la création des cieux et de la terre :

Allah nous a informé que les païens reconnaissent qu’Il est l’unique Créateur du monde :

Si tu leur demandais: «Qui a créé les cieux et la terre?», Ils diraient assurément: «Allah» (sourate 39 az zoumar verset 38)

Ibn taymiyyah en déduit que reconnaitre un unique Dieu créateur ne suffit pas pour être considéré comme monothéiste. Le vrai tawhid consiste à ne vouer un culte qu’à Allah, le Dieu Créateur. Or Platon, tout comme les prêtres des doctrines ésotériques païennes, reconnaissaient certes un Dieu créateur, mais vouaient un culte à autre que Lui. Dans la pensée philosophique, le dieu suprême est « l’idée souveraine de Bien ». Ce dieu abstrait bien distinct du dieu créateur, est considéré, comme nous l’avons vu dans l’extrait de la République de Platon, comme la divinité supérieure. On constate ainsi que l’enjeu profond de cette querelle ne se limite pas au simple fait de savoir si tel ou tel descriptif d’Allah dans le Coran doit être compris au sens propre ou au sens figuré, mais de savoir de quel Dieu on parle et surtout à quelle tradition on s’affilie : la tradition monothéiste abrahamique ou la tradition idolâtrique universelle dont la philosophie grecque ne fut que l’une des multiples expressions ? A ce titre, les tendances soufies extrémistes affiliées au panthéisme d’Ibn ‘Arabi défendent une définition du divin très éloigné du Dieu Créateur du Coran. Leur Dieu abstrait a engendré le monde par émanations et il se fait connaitre des initiés par un processus lors duquel ces derniers effacent de leurs consciences les particularités sensibles pour accéder à l’universel, à l’image du philosophe décrit par Platon dans l’allégorie de la caverne qui s’arrache du monde matériel trompeur dans lequel il est enfermé et accède aux réalités intelligibles jusqu’à atteindre l’idée supérieure du Bien, par un long processus dialectique. Il est d’ailleurs admis que l’enseignement d’Ibn ‘Arabi, qui fut surnommé « le fils de Platon », n’est qu’une simple retranscription de la philosophie platonicienne, recouvert d’un léger vernis musulman.

Pour autant, cela ne veut pas dire que les tendances rationalistes les plus modérées comme les asharites, adorent un dieu païen et qu’ils ne s’affilient pas au monothéisme, mais que l’influence que la pensée grecque exerça sur eux, même indirectement, les poussa à considérer l’abstraction comme la marque du divin. Ainsi, tous ceux qui furent influencés par la philosophie considéraient que la supériorité et la transcendance de Dieu provenait justement de son caractère impersonnel, abstrait et dépourvu de toute spécificité. Il est de ce fait intolérable pour eux qu’Allah soit qualifié de « Celui qui entend et qui voit tout. » (entendant et voyant) (sourate an Nissa’ verset 58) d’installé sur le Trône « Le Tout Miséricordieux S’est établi «Istawā» sur le Trône » (sourate Ta-ha verset 5) et plus encore que soit évoqué le « Visage d’Allah » « [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse. » (sourate ar RaHman verset 27). Ces descriptions coraniques leur sont insupportables car elles contredisent la supériorité de l’abstrait sur le concret. En contestant les fondements mêmes de la théorie des idées, ibn taymiyyah prouve tout au long de ce livre que l’impersonnel et l’abstrait ne sont point éloge et affirmation de grandeur, mais tout l’inverse : néant et inexistence. Il leur rétorque ainsi : « Peux-tu nous dire la différence qu’il y a entre ce dieu que tu décris et le néant ? » et démontre comment chaque nom et chaque qualificatif attribué à Allah dans la Révélation est en fait la preuve de Sa grandeur et de Sa supériorité absolue sur le monde. »

(Extrait de l’introduction du livre « La lettre Palmyrienne-at tadmuriyah » d’ibn taymiyyah » aux éditions Nawa)

voici une vidéo pour expliquer ce qu’est cette (fausse) théorie de l’allégorie de la caverne de Platon :

Publié dans actualité, femme-mariage, islam, tawhid, vidéo

Représentants du maghrebisme en action

Le voile encore une fois fustigé mais par qui ? par des gens se réclamant de l’islam…

voilee - Copie

Voilà un Hadith et un athar sur la gravité d’être « mal voilée » alors que dire de celles qui ne le serait pas du tout ?????!! pour ces gens-là…ça passe!?

le voile de la femme musulmane :

https://almoufakkir.wordpress.com/2016/10/26/le-voile-de-la-femme-musulmane/

réalité et solution du voile en France :

https://almoufakkir.wordpress.com/2018/04/07/le-voile-en-france/

111 - Copie.gif

Voilà ce qu’Allah dit ! et eux l’inverse…

Donc on nous dit que « ça » c’est le représentant de l’islam en/de France ?

On se moque de qui sérieusement …

Réponse à son argumentaire bidon, par l’imam ash-shaTibi raHimahullah :

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Il n’a donc aucune légitimité.

https://almoufakkir.wordpress.com/2019/01/29/le-maghrebisme/

Amar Lasfar sait à peine parler français et Ghaleb bencheikh se fait passer pour humaniste ou singe savant, ne connaissent rien à la religion ou la déforme selon leurs envies de plaire à ceux qui les payent, ils n’appellent pas à la liberté de culte ou à défendre l’islam, mais au libertinage et à l’abandon de la religion, et ils prennent pour exemple des femmes « qui réussissent » comme secrétaire d’Etat au USA… ils sont donc fiers de ça? lâche ta religion pour avoir du « confort » dans ce bas monde ? oui le message du maghrebisme totalement clair ! que personne ne me contredise !

https://almoufakkir.wordpress.com/2017/01/09/que-les-femmes-sortent-et-travaillent/

Voici la vidéo du rassemblement du « maghrebisme » :

A VOMIR… le pire ce sont les gens qui les applaudissent !

« commentaire très juste de cette vidéo :

1:56 : « n’est pas si nécessaire que ça (le voile) pour provoquer des dérangements, des difficultés, pour faire en sorte que nos jeunes demoiselles, nos jeunes filles, nos jeunes soeurs (sic), nos femmes soient à la marge de la société dans laquelle elles vivent ».
Traduction : « Musulmanes, retirez vos voiles ! il ne sert a rien franchement et puis en le gardant, vous risquez de déranger les non-musulmans les plus haineux et pervers de ce pays. ainsi, vous serez belles, émancipées, humiliées certes, mais de façon démocratique et républicaine !
Le pire c’est le niveau des singes qui ont assisté a ce spectacle répugnant : « bravo ! (clap clap clap) on adore ce faire cracher dessus ! continuez monsieur Bencheikh ! (clap clap clap) »
je soulignerais le derniers intervenants avec ses arguments digne des féministes qui défendent l’IVG et autres, « je ne suis pas une femme pour parler de ça.. »
Lâcheté !

Voilà les représentants ethniques du maghrebisme, pas de l’islam !

Al Moufakkir